Au coin du monde > Voici ce que je pense... > Un tanka écrit au 28 juin 1998 (traduit en français)
Sous la lumière Un porte-queue voltige Loin dans mon jardin Dans la salle de séjour J’entends de la musique
Le tanka est une sorte de poème traditionnel du japon qui s’appelle waka. Il est composé cinq vers ; cinq, sept, cinq, sept, sept syllabes. Les vers du tanka sont répartis en kaminoku (la première moitié qui est composée des vers de cinq, sept et cinq syllabes) et shimonoku (la dernière moitié composée des vers de sept et sept syllabes).
C’est shasei (dessin ou description objective) que l’on considère comme important dans le tanka moderne. Cette idée a été proposée par MASAOKA Shiki (1867-1902) et domine encore dans beaucoup de sociétés du tanka à présent.
A swallowtail is
Flitting away the garden
Under the sunlight
I am being in the room
And listening the music
揚羽蝶が
晴れた庭先を
翔んでゆく
私は部屋で
音楽を聴く
Ageha-tyou ga
hareta niwasaki wo
tonde yuku
Watashi wa heya de
Ongaku wo kiku
A swallowtail
Flitting away the garden
Under the sunlight
I’m being in the room
And listening the music
陽のもとに揚羽翔ぶさま見遣りつつ我音楽を室内に聴く
庭先に陽光はふり室内に音楽聴かば揚羽蝶翔ぶ
La version originale de mon tanka a été écrite en anglais pour une correspondante thaïlandaise. Je me suis trompé de syllabes : quatre, sept, cinq, six, sept. Les syllabes de la version japonaise qui a été composée avec l’original n’est pas standard : six, huit, cinq, sept, sept. Il y a la licence dans règle de la syllabe du tanka, mais elle n’est pas bien ni dans ses syllabes ni dans sa qualité. J’ai donc récrit le tanka.
Le premier est fidèle à l’original mais n’est pas fort comme tanka. Le second, c’est sûrement tanka mais il ne me plaît pas. Alors je n’ai pas choisi un entre deux.
Il n’est pas nécessaire que l’on va à la ligne à chaque vers dans le tanka.